Quel constat après quelques années ?
Depuis l’année 2020, on constate une progression significative de publication pour les entreprises soumises à la déclaration de l’index de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
Rassurant, la note moyenne des entreprises resté élevée. Il reste des progrès à faire, seulement 2% des entreprises ont atteint une note de 100, et 77 entreprises avaient une note inférieure à 75 points depuis 2020, risquant des sanctions.
En comparaison, 2024 a confirmé cette tendance positive avec 77% des entreprises publiant leur note au 1er mars, et une note moyenne maintenue à 88/100.
Les entreprises de 1000 salariés et plus ont une note moyenne de 90,4, celles de 251 à 999 salariés ont 88,5, et celles de 50 à 250 salariés ont 87,9.
Cependant, les mêmes défis persistent, avec seulement 2% des entreprises atteignant la note maximale.
Et en se basant sur les entreprises notées, 25,6% ont une note de 0 pour les augmentations après un congé maternité, chiffre malheureusement en hausse par rapport à 2023. A noter, les entreprises avec une note de 0 sont en infraction au regard de la loi de 2006.
Avec le même échantillon, on constate que la parité dans les 10 plus hautes rémunérations stagne entre 2023 et 2024. 35% des entreprises, tous types confondus, respectent cette parité mais un peu plus de 23% ne la respecte pas.
Le constat en 2024
L’année 2024 confirme une tendance positive dans l’amélioration de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. La proportion d’entreprises publiant leur note est en augmentation constante, et les notes moyennes restent élevées.
Cependant, les résultats révèlent encore des marges de progression importantes, notamment en ce qui concerne :
- Les entreprises atteignant la note maximale,
- L’égalité dans les augmentations après un congé maternité.
Le contrôle strict et les mises en demeure par l’inspection du travail jouent un rôle crucial dans l’application du dispositif (Mise en demeure : 857 concernant l’index et 560 concernant les accords d’entreprise égalité professionnelle depuis 2019). La loi Rixain, imposant aux entreprises de plus de 1000 salariés de publier les écarts de représentation et d’atteindre des objectifs de parité, accentue également la pression sur les entreprises pour améliorer leurs pratiques.
Les déclarations des entreprises mettent en évidence la nécessité de poursuivre les efforts pour atteindre une représentation équilibrée des femmes et des hommes, particulièrement parmi les cadres dirigeants et les instances dirigeantes, avec des objectifs à atteindre d’ici 2026 et 2029. Ces résultats permettent de prévoir des mesures correctives adéquates pour les années à venir, renforçant ainsi l’impact positif de l’index sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Sources : site Egapro